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Chèr-es Camarades, je prends la parole aujourd’hui au nom de l’intersyndicale de Vaucluse CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires et des organisations de jeunesse UNEF, Voix Lycéenne et Interasso.
Aujourd'hui 1er mai 2023, comme partout en France et dans le monde en cette journée internationale de revendications et de solidarités des travailleuses et travailleurs, nous manifestons très nombreuses et nombreux en Avignon.
Et ce 1er mai 2023 revêt, à plusieurs titres un caractère tout particulier. Nous sommes en intersyndicale la plus large possible et nous continuons ensemble, depuis 102 jours aujourd’hui, à nous battre partout, en grève, en manifestation et comme aujourd’hui, en famille, entre amis, pour exiger l’abrogation de cette réforme des retraites qui demeure injuste et injustifiée.
Il y a un an tout juste le prince Macron conservait son pouvoir, face à une extrême droite galopante avide, elle aussi de briser notre classe, d’affaiblir encore et encore les plus pauvres, les plus précaires et de cibler toutes les différences.
Après des années de lourds reculs et d’attaques incessantes contre nos conquis sociaux, ils ont osé et sont passés en force pour repousser l’âge de départ à la retraite à 64 ans, en allongeant la durée de cotisation à 43 ans.
Après les années de pandémie, et les longs mois d’inflation qui pèsent douloureusement sur le monde du travail, dans un contexte international très tendu, avec maintenant plus de 16 mois de guerre en Ukraine, ils ont osé poursuivre la casse d’un de nos conquis sociaux majeurs : la retraite, qui préfigure d’autres attaques contre notre modèle social.
Président Macron, vous n’aurez pas les mains libres pour poursuivre la destruction du monde du travail. Depuis plus de 3 mois des millions de manifestantes et manifestants, partout dans le pays, réclament le retrait de votre réforme des retraites aujourd’hui devenue loi.
Président Macron, vous avez plongé notre pays dans une grave crise sociale et démocratique, vous avez osé, malgré des millions de manifestantes et manifestants dans la rue, avec 12 journées de manifestations puissantes et de grève, d’initiatives locales, dans les entreprises, les services publics, et sur les lieux d’étude, …
… vous avez osé passer en force sans majorité à l’assemblée nationale, en usant de 47-1 et 44-3 pour restreindre les débats et adopté votre loi par un nouveau 49-3. Vous avez même choisi, tel un voleur, de promulguer cette loi en pleine nuit. Honte à vous !
Macron et son gouvernement n’ont toujours pas compris la colère du pays, ils s’entêtent et nous ignorent, ils méprisent les salarié-es, les retraité-es et la jeunesse qui se battent depuis plus de 3 mois.
Aujourd’hui encore, l’intersyndicale au complet a appelé à faire de ce 1er mai 2023, une journée de mobilisation historique, et vous êtes encore là tous ensemble, très nombreuses et nombreux.
Nous l’avons affirmé à plusieurs reprises, le mépris affiché à l’égard du peuple, des manifestants et des organisations syndicales ne nous ne fera pas plier.
La page des retraites n’est pas tournée et si le gouvernement veut sortir le pays de cette grave crise sociale dans laquelle il l’a plongée il doit abroger cette réforme symbole d’un recul social inacceptable.
L ’intersyndicale reste et restera porteuse des mêmes revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, pas de remise en cause des régimes spéciaux.
Nous demeurerons mobilisés ! Et les fameux 100 jours de Macron, où il croit se relancer, seront pour nous les 100 jours de la colère.
En ce 1er mai, synonyme de lutte internationale, nous saluons, toutes celles et ceux qui partout dans le monde luttent et combattent, pour plus de justice sociale et qui témoignent aujourd’hui leur solidarité envers les syndicats français en lutte.
Nous affirmons cette même solidarité pleine et entière pour tous ces travailleurs et travailleuses qui partout dans le monde subissent les horreurs de la guerre et de la répression.
Poursuivons notre bataille pour que notre pays, celui des droits de l’homme, reste un modèle international en matière de progrès et de justice sociale.
Chers camarades, après ce 1er mai, poursuivons nos actions pour gagner ensemble et poursuivre notre juste combat et gagner le retrait.
PRISE DE PAROLE INTERSYNDICALE Manifestation du 13 avril 2023 à Avignon
Cher(e)s camarades, je prends la parole au nom de l’intersyndicale de Vaucluse CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA et des organisations de jeunesse UNEF, Voix Lycéenne et Interasso.
Toujours très nombreuses et nombreux dans les rues d’Avignon, nous persistons à exiger le retrait pur et simple d’une réforme des retraites injuste, injustifiée et imposée de façon antidémocratique.
Quoique vous puissiez dire Monsieur MACRON, nous sommes bien, de par votre façon de diriger le pays, dans une grave crise sociale et démocratique.
Car oui, l’immense majorité de la population rejette votre réforme des retraites.
Oui, l’ensemble des organisations syndicales, qui n’ont pas manqué de proposer d’autres pistes sans être entendues dans des pseudo concertations, sont opposées à votre foutue réforme et en demande encore et toujours le retrait.
Oui, vous n’avez pas eu de majorité à l’assemblée nationale, ce qui vous a contraint à user du 49-3 pour la faire adopter. Ceci après avoir activé le 47-1 et le 44-3 pour restreindre les débats sur un sujet de société majeur.
Et oui, depuis 3 mois des millions de citoyennes et de citoyens manifestent toutes les semaines leur refus de cette loi de régression sociale, leur refus de vos méthodes brutales et répressives.
Vous vous comportez, M. MACRON, telle une marionnette au service d’une Europe des marchés et d’une finance qui vous a porté au pouvoir, et qui tire les ficelles de ce pouvoir, où vous êtes leur simple valet.
Une marionnette, tel un Guignol qui use de son bâton pour réprimer par la violence cette colère qui s’exprime dans la rue, en instrumentalisant les forces de l’ordre et de sécurité.
N’est-ce pas suffisant, M. le Président de la République, pour qualifier la période actuelle de crise sociale et démocratique majeure ?
Et les membres de votre gouvernement eux, ne sont que votre ombre, telles des marionnettes chinoises, qui alternent contre-vérités, approximations, mensonges, et dont on peut se demander, s’ils croient en ce qu’ils osent affirmer.
Quant à vous Mme BORNE, vous dites vouloir l’apaisement ?
C’est très simple, c’est très très simple même, retirez votre réforme, qui ne passe décidément pas, et vous aurez l’apaisement.
Et puis Mme BORNE, non, non, les syndicats ne sont pas en période de convalescence.
La page de votre réforme des retraites n’est pas tournée, même si vous en rêvez, et les syndicats ne se sont pas portés aussi bien depuis longtemps.
Ouvrez donc vos yeux et vos oreilles et entendez la rue !
Comme vous pouvez le constater notre détermination n’est donc pas entamée.
Dans ce contexte, l’intersyndicale a soumis au conseil constitutionnel, qui rendra sa décision demain, des argumentaires démontrant que cette loi devrait être déclarée contraire à la Constitution.
Et si comme vous, Madame la 1ère Ministre, si comme vous nous attendons avec intérêt la décision du conseil constitutionnel, les sages paraît-il, vous n’en auriez pas fini avec la contestation, si cette sagesse leur faisait défaut au profit de considérations politiciennes en validant votre réforme.
L’intersyndicale reste et restera porteuse de revendications claires : pas de recul de l’âge de départ, pas d’allongement de la durée de cotisations, pas de remise en cause des régimes spéciaux.
Et nous resterons mobilisés jusqu’au retrait !
PRISE DE PAROLE INTERSYNDICALE Manifestation à Avignon du 15 mars 2023
Chers camarades, je prends la parole aujourd’hui au nom de l’intersyndicale de Vaucluse CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires et des organisations de jeunesse UNEF, VL et Interasso.
Nous tenons tout d’abord à nous adresser à Mr MACRON, puis je ferai lecture d’une lettre ouverte de l’intersyndicale à M. Jean-François LOVISOLO Député Renaissance de la 5ème circonscription du Vaucluse.
Monsieur MACRON, alors que l’immense majorité de la population est opposée à votre réforme des retraites, injuste et infondée, alors que les organisations syndicales demandent le retrait pur et simple de cette contre-réforme, tour à tour en fin de semaine dernière, vous refusez de recevoir les organisations syndicales et vous passez en force au Sénat en activant le vote bloqué pour empêcher un véritable débat.
Ceci traduit une forme de violence politique inacceptable, un déni de démocratie et un mépris évident tant des citoyennes et citoyens, que des organisations syndicales mobilisées dans l’unité depuis maintenant 2 mois.
En agissant de la sorte, vous et votre gouvernement prenez le risque d’une situation qui pourrait devenir explosive, dont vous seriez seuls responsables.
SI vous croyez en agissant ainsi entamer notre détermination, sachez que vous vous trompez lourdement.
Au contraire l’intersyndicale reste déterminée à obtenir le retrait pur et simple de votre projet de loi. Elle appelle à poursuivre et amplifier la mobilisation par la grève et en participant massivement aux différentes actions proposées.
Je vais maintenant vous lire la lettre ouverte que l'intersyndicale Vaucluse adresse ce jour à M. LOVISOLO.
Monsieur le Député,
Vous n’êtes pas sans mesurer la très forte mobilisation engagée depuis 2 mois par l’Intersyndicale de Vaucluse CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires et des organisations de jeunesse UNEF, VL et Interasso, avec le soutien d’une large majorité de la population, contre le projet de loi de réforme des retraites que le gouvernement tente d’imposer par la force.
Vous ne pouvez pas ignorer, que ce même gouvernement a tenté d’abuser les citoyennes et citoyens de ce pays en usant d’arguments fallacieux, de mensonges, d’élucubrations parfois, pour tenter de justifier une réforme injustifiable. C’est autre chose que de simples erreurs de communication ou de présentation comme vous l’affirmez.
En effet, l’argument 1er de progrès social de cette contre-réforme au travers des 1 200€ de retraite minimum a fait long feu, face à la réalité des chiffres que le gouvernement a tenté de masquer.
Quant à l’urgence d’une réforme soi-disant indispensable au motif des hypothétiques déficits à venir du régime des retraites, le Président du COR lui-même a contredit cet argument. Le gouvernement a de plus refusé d’entendre les propositions des organisations syndicales de traiter cette question par le biais des recettes, en mettant à contribution entreprises et actionnaires, préférant faire supporter le poids de la réforme aux seuls salarié-es.
Concernant le problème de l’emploi des séniors, autre piste proposée par les organisations syndicales, rien dans le projet proposé, ni dans les amendements apportés ne règle réellement un problème qui est de la responsabilité des employeurs.
Et pour ce qui est des femmes, les faits sont là. Elles ont bien compris qu’elles seront les premières victimes de cette loi de régression, victimes qu’elles sont déjà des inégalités salariales, du temps partiel imposé, des carrières interrompues. Ceci c’est pour le fond et ce n’est qu’une partie des effets néfastes de cette réforme.
Sur la forme, vous ne pouvez nier la méthode très contestable du gouvernement du passage en force de son projet de loi via le PLFSS et en activant les articles 47-1 et 44-3 pour anesthésier et limiter les débats.
Ceci alors que le gouvernement a refusé en amont la négociation avec les Organisations Syndicales, se contentant d’une pseudo concertation, où elles n’ont été ni écoutées, ni entendues.
Vous n’ignorez pas ces éléments, ces agissements, et en votre qualité de Député de la République, comment pouvez-vous vous taire, comment pouvez-vous cautionner la méthode visant à empêcher un réel débat démocratique sur un sujet de société majeur impactant des générations de futur-es retraité-es ? Comment pouvez-vous à ce point simplifier les faits en dénonçant une posture des opposants à la réforme ?
Monsieur le Député, dans ce contexte inédit de mobilisation et d’immense rejet de cette contre-réforme des retraites, vous affirmez, pas plus tard que lundi dernier, qu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Vous, Monsieur le Député, qui avez été sollicité, en vain, à plusieurs reprises par l’intersyndicale du Vaucluse pour vous rencontrer et échanger avec vous.
Nous faisons juges les salarié-es et au-delà toutes les citoyennes et tous les citoyens de votre refus de nous rencontrer et de nous entendre.
C’est pourquoi, nous nous adressons à vous aujourd’hui par cette déclaration publique pour vous demander solennellement, Monsieur le Député, de voter contre le texte remanié, qui sera soumis au vote de l’Assemblée Nationale le 16 mars prochain. Un texte qui tient insuffisamment compte des carrières longues, et encore moins de la pénibilité ou de la situation des femmes, que vous mettez en avant pour justifier un éventuel vote pour. Un texte surtout qui appauvrirait nombre de futur-es retraité-es et constituerait un recul social majeur, un retour en arrière sans précédent, s’il venait à être adopté.
Nous tenons ainsi à vous mettre face à vos responsabilités et à vous rappeler que vous devrez rendre compte devant les électrices et électeurs de votre vote. Ceci dans un contexte qui pourrait devenir explosif, si ce gouvernement persistait à passer en force malgré le très large rejet de ce projet de loi.
L’intersyndicale de Vaucluse CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, FSU, UNSA, Solidaires et des organisations de jeunesse UNEF, VL et Interasso vous réaffirme son refus sans réserve de cette loi de régression, qui ne doit pas obtenir de majorité à l’Assemblée nationale.
UNION DÉPARTEMENTALE DES SYNDICATS FORCE OUVRIIÈRE DU VAUCLUSE